Les femmes fontaines, on en entend de plus en plsu parler mais sait on vraiment de quoi il s'agit
On les appelle “fontaines” car, lorsqu’elles jouissent, un liquide s’écoule entre leurs cuisses, qui inonde les corps et les draps. L’indice d’un plaisir intense ? Mal vécu, ce jaillissement peut inspirer de la honte, du dégoût, de la peur parfois.
« Je ne sais pas avec qui en parler. J’ai honte », confie Solange, 27 ans. « J’avais 25 ans quand je me suis découverte fontaine, j’ai d’abord cru que j’avais une malformation. J’étais terrorisée », raconte Sabine, 38 ans. C’est un écoulement violent et abondant : quatre, cinq, parfois jusqu’à quinze centilitres par orgasme (l’équivalent d’un verre d’eau). Bien sûr, il y a eu le plaisir, fort, mais après il n’y a plus que ce liquide qui inonde les draps et les corps. Et bientôt la gêne, la peur, la honte, l’inquiétude. Consciente de n’avoir jamais ressenti un tel plaisir, la femme culpabilise à l’idée de s’être peut-être "abandonnée" à l’excès. « Je ne savais pas si c’était de l’urine, de l’eau ou du sperme, avoue Solange. J’avais tellement honte, j’étais tellement déboussolée que j’ai éclaté en larmes »
La femme fontaine fait partie de ces phénomènes jamais évoqués, donc laissés en proie aux idées reçues
Cette assimilation erronée tient au fait que le liquide est émis non par le vagin, mais par l’urètre. Mais, comme l’expliquent les spécialistes, il ne contient aucun des composants de l’urine : il s’agit en réalité d’un liquide assimilable à de l’eau (par sa texture, mais aussi parce qu’il est incolore, inodore et plutôt insipide), émis par les glandes sous-cervicales de la vessie lors de l’orgasme. Chez l’homme, ces glandes très développées forment la prostate. Chez la femme, elles sont le plus souvent atrophiées, mais peuvent apparaître sous la forme d’ébauches embryonnaires qui sécrètent plus ou moins de liquide selon leur développement et la qualité de l’orgasme. Il s’agit d’un phénomène strictement physiologique. On ne peut ni le freiner ni le provoquer.
La découverte de son "fontainisme" vient en effet avec celle d’un plaisir nouveau et immense. Mais inutile de chercher le "point F", les femmes fontaines émettent ce liquide sans qu’une zone particulière soit stimulée. C’est l’expression physiologique de l’orgasme, vaginal autant que clitoridien. D’après le sexologue, tout orgasme profond serait plus ou moins accompagné d’un écoulement de ce liquide urétral, « mais chez la plupart des femmes, ce ne sont que quelques gouttes à peine remarquées, chez d’autres plusieurs centilitres ».
Que les autres femmes se rassurent, précise donc Gérard Zwang, elles peuvent tout à fait vivre un orgasme aussi fort sans pour autant être des “fontaines” ! »
Je ne m'étais jamais vraiment interessée au sujet avant le temoignage d'une de mes amies. J'ai découvert quelques choses de fascinant. Chacune de nous peut se decouvrir un jour femme fontaine. Je suis encore au debut de mes recherches mais dès que j'en sais plus, je vous en ferais part.
Si vous meme vous etes ou connaissez une femme "fontaine" n'hesitez pas à témoigner.
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